Bienvenue au temple Kakuonji

Visitez Kakuonji et sentez l’esprit du bouddhisme de Kamakura.

Kakuonji est un temple classique du style Kamakura. Un endroit où vous trouverez les plus fines statues et structures bouddhiques médiévales, ainsi qu’un bel environnement naturel que kamakura vous offre.
A Kakuonji les moines guident les visiteurs dans l’enceinte du temple chaque jour à heures précises. Nous vous invitons sincèrement à venir découvrir par vous-même le style de bouddhisme né à l’époque médiévale Kamakura.
La visite se concentre sur trois structures clés.

1.Aizen-do

Cette structure était à l’origine le pavillon principal du temple Dairakuji, proche de Kakuonji. Au fil du temps, Dairakuji n’a pas pu survivre et le pavillon a été transféré à Kakuonji. Le bâtiment abrite une statue de Aizen Myo-o, un Bouddha rouge à six bras. Comme dans la mythologie grecque où il y a beaucoup de divinités, le bouddhisme nécessite diverses formes de Bouddha représentant différents bénéfices et rôles.
Aizen Myo-o est le Bouddha de la « Passion ». Il inculque la capacité d’oublier ses peurs et ses inquiétudes pour être heureux et avancer dans la vie.

2.Jizo-do

Jizo bodhisatva ou bosatsu représente un être ayant atteint le niveau de Bouddha mais reste sur terre pour aider les humains.
On estime que le Bouddha vénéré Jizo incarne le pouvoir de la Terre et bénit les champs de culture.
La Terre elle-même est aussi considérée comme un pouvoir qui nourrit la vie.
Jizo est aussi vénéré comme la divinité qui élève et protège les enfants. Vous verrez souvent des statues de Jizo portant des bonnets ou des tabliers vermillon, la couleur sacrée utilisée pour éloigner les mauvais esprits.
D’autres structures significatives comme les Torii, portiques à l’entrée des sanctuaires et les ponts traditionnels sont souvent peints avec le même rouge vif pour la protection.
Jizo porte souvent un bâton de marche car il serait une divinité voyageuse protégeant les voyageurs. On peut trouver de nombreuses statues de Jizo le long des routes anciennes où les gens peuvent s’arrêter et prier pendant leur voyage.

3.Les grottes Yagura

Kamakura est une région principalement montagneuse avec peu de terrains plats. Lorsqu’un samuraï ou une personne de haut-rang mourait, on embauchait des terrassiers pour creuser une grotte ou Yagura à flancs de coteaux. Le corps était alors incinéré et les cendres enterrées dans la grotte.
Les grottes que vous verrez durant la visite sont principalement utilisées pour les rituels bouddhistes et l’entraînement spirituel.
On a découvert un total de 177 grottes sur cette colline.

4.La maison de la famille Utsumi

La maison Utsumi est le mas d’une riche famille qui a été construit à kamakura en 1706. Comme vous pouvez voir, beaucoup de fermiers n’utilisaient pas de tatamis à cette époque. La maison a été démontée en 1981 et transférée sur le terrain de Kakuonji.
Avec si peu de lumière solaire dans la maison, vous vous demandez peut-être comment les gens pouvaient vivre dans cette obscurité chaque jour. Le paysage entourant la maison fournit une atmosphère plus lumineuse.
Cela explique peut-être pourquoi les japonais ont toujours estimé le soleil et la splendeur des paysages naturels dans la vie quotidienne.

5.Hondo Yakushi-do

Yakushi-do est le pavillon principal de kakuonji. Bien que le temple ait été établi en 1218, ce pavillon a subi des incendies et des destructions à plusieurs reprises. L’actuel Yakushi-do est la version la plus récente du pavillon reconstruit en 1354. Le Bouddha au centre est Yakushi Nyorai. Il offre la nourriture pour un esprit et un corps sain et donne de la force aux personnes blessées ou malades. Comme le pouvoir de rester en bonne santé est nécessaire jour et nuit, Yakushi Nyorai est accompagné par deux acolytes assistants. La figure de droite est Nikko Bosatsu (représentant la lumière du Soleil), la figure de gauche est Gekko Bosatsu (représentant la lumière de la Lune). Les douze personnages entourant et protégeant cette triade Yakushi donnent l’encouragement aux croyants. Ces douze divinités protectrices (Juni Shinsho) représentent également les douze animaux de l’astrologie chinoise. Regardez attentivement et vous remarquerez un animal du zodiaque sur la tête de chaque divinité.


L’histoire de kamakura

Kamakura a été la capitale du Japon de 1185 à 1333.
Deux anciennes capitales, Nara (710-784) et Kyoto (environ 794-1868), ont été établies par la noblesse sur une période de plus de 1000 ans.
Néanmoins, la classe des samouraïs a transformé Kamakura en une capitale raffinée en seulement 200 ans.
Au fur et à mesure que les samouraïs, ou noblesse guerrière, gagnèrent leur indépendance du rôle de protection de l'aristocratie, ils gagnèrent en force à Kamakura sous le shogunat. Ils n'avaient pas le pouvoir financier ni l'éducation culturelle de la noblesse, ainsi ils visaient à créer un nouveau type de ville, de structure simple mais puissante en apparence. Pour ce faire, ils ont intégré les concepts trouvés dans les divinités du sanctuaire Hachimangu, les principes du bouddhisme zen et la nature inspirante de Kamakura.
L'influence de cette combinaison unique peut être vue à Kakuonji, un temple de la secte Shingon. Le bâtiment principal du temple (honden) a été créé dans le style architectural zen.
Après la chute du shogunat en 1333, la capitale japonaise est retournée à Kyoto. Plus tard, pendant la période Edo (1603-1868), la capitale d'Edo (aujourd'hui Tokyo) a gagné en popularité.
Alors que Kamakura déclinait peu à peu, il était financièrement difficile pour de nombreux temples de survivre.
Dans les temps modernes, comme de plus en plus de personnes en provenance d'autres régions du pays déménageaint à Tokyo et Yokohhama, Kamakura a commencé à servir de station balnéaire proche et d'escapade estivale.
Aujourd'hui, cette petite ville, entourée de montagnes et de la mer, a le bonheur de jouir d'un paysage urbain pittoresque qui combine de nombreuses structures médiévales bien préservées et des bâtiments modernes.
Nous vous souhaitons la bienvenue à Kamakura et espérons que vous apprécierez cette mosaïque unique où l'ancien et le nouveau, le naturel et l'artificiel se croisent.